Physiquement, Leyla pourrait être comparée à une petite poupée de porcelaine, jolie et fragile. Elle est assez petite pour son âge, ce qui fait que l’on a toujours l’impression, dès qu’on la rencontre, qu’elle a 9 ans, 10 ans, et certains pensent même qu’elle en a moins ! C’est sûr que quand on mesure environ 1m35 pour une trentaine de kilos seulement… Mais bon, on peut dire que ce n’est pas réellement de sa faute. En effet, lorsqu’elle était petite, elle a souffert d’une maladie qui a provoqué un déficit de croissance chez elle, ce qui explique sa taille peu imposante. Mais bon, jusque-là, on peut encore dire que ce n’est pas si grave que ça… Mais le plus incroyable, c’est qu’en plus d’avoir un corps d’enfant, elle en a aussi le visage ! Elle a, en effet, un visage rond, de petites joues potelées, un petit sourire tout-mignon-ultra-chooouuuuu ! Hm, pardon… et de grands yeux légèrement globuleux, d’un bleu très clair. Elle a de longs cheveux qui lui arrivent jusqu’au bas du dos, qu’elle laisse constamment détachés. Sa petite tête est couronnée d’une sorte de bonnet en forme de tête de chat, auquel elle tient énormément, car c’est, d’après elle, un cadeau de sa mère. Niveau vestimentaire, elle se contente d’une robe marron foncé, de chaussettes roses et de chaussures assorties à sa robe. Elle garde souvent un briquet ou un allume-gaz, bref quelque chose pour faire des flammes.

Leyla est une petite fille, non seulement physiquement, mais également mentalement, ce qui amène à se demander si 13 ans est son âge véritable. Elle possède un caractère qui change du tout au tout par rapport aux évènements. Tantôt en larmes, tantôt la fille la plus joyeuse du monde.
Lorsqu’elle est triste, presque rien ne peut la consoler. Il suffit d’attendre, et ça passera, soit c’est Sigmund qui la console, mais il a tout de même du mal et ça ne marche pas à tous les coups… Elle broie constamment du noir, pleure à la moindre contrariété, ne veut plus rien faire, plus rien voir, plus parler, plus rien en bref. Parfois, elle refuse même de manger et de boire. Elle perd tout esprit combattif.
Au contraire, lorsqu’elle est heureuse, c’est une fille totalement différente. Elle s’avère être souriante, déterminée, courageuse, et possède plein de qualités. Elle sourit constamment, prend plaisir à tout, s’émerveille de chaque chose. Elle fait vraiment plaisir à voir et on a souvent l’impression que son sourire est contagieux. Elle aime découvrir le monde et les merveilles de la nature, ou de la ville, ça dépend d’où elle se trouve, et même si « le Monde » se réduit à la ville de Lagoon et ses environs.
En général, elle n’est pas méchante et n’aime pas faire du mal, ni même que quelqu’un ait mal, et se soucie bien plus du sort des autres que du sien. Attention, ça ne veut pas dire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! Il ne faut pas confondre gentillesse et naïveté. Leyla n’a rien de naïve, ou alors juste en de rares occasions et très légèrement (disons, pour faire court, que ça se limite à accepter des bonbons ou sucettes d’un inconnu, et encore !). Pour elle, il existe des méchants, tout comme il existe des gentils, et elle sait très bien ce que signifie le mot « ennemi ». Elle sait également se mettre en colère, mais c’est rare, et il faut trouver une bonne raison pour l’énerver (se moquer de sa mère décédée par exemple). What else ? Elle souffre d’une sorte d’agoraphobie. Dès qu’elle se trouve dans une foule trop abondante, ou qu’il y a trop de monde (comme à une fête), elle préfèrera partir, sinon elle aura peur, tout simplement, et cherchera à « fuir » la situation dans laquelle elle s’est fourrée. Elle aime les chats, elle les adore même, le soleil et le feu (sans blague...). Par contre, elle n'aime ni l'eau, ni la pluie, et encore moins les bains. Elle s'entichera plus de personnes sympathiques, souriantes et joyeuses, voudra toujours aider les malheureux, et haïra les sadiques, les meurtriers et les idiots.

Leyla naquit un jour de pluie, dans une ruelle sombre, une nuit sans lune. Petite et fragile dès sa naissance, on pensait qu’elle ne vivrait pas longtemps, quelques mois tout au plus. Et ses parents, trop pauvres, ne purent la faire soigner, ni même examiner. Pour subvenir aux besoins de sa petite famille, son père dût s’engager dans la M.A.L. tout en sachant pertinemment que, étant un possesseur de pouvoirs, il serait « étudié ». Mais, en réalité, il s’en moquait éperdument, il se devait de protéger sa famille, c’était tout ce qui importait pour lui. Du moins, avant le drame… Mais nous en reparlerons plus tard. La mère de Leyla était, quant à elle, d’une beauté à couper le souffle et d’une extrême bonté. Mais elle aussi possédait des pouvoirs et elle refusait catégoriquement de servir de cobaye avec sa fille, ce qui devait arriver si son mari venait à faire partie du M.A.L. N’ayant pas d’autre choix, le père prit donc la décision de s’engager et de laisser ses deux princesses dans leur ancienne maison, située dans les quartiers pauvres de Lagoon, à moitié en ruine et complétement délabrée. C’était un véritable miracle qu’elle ne s’écroule pas mais, au moins, la mère et la fille seraient en sécurité, personne ne venant jamais dans les parages, et il y avait une cachette adaptée sous le parquet en cas de danger. Pendant quelques années, Leyla grandit dans cette maison en compagnie de sa mère, son père venant régulièrement apporter nourriture, vêtements et autres objets utiles, qu’il payait grâce à son travail. La jeune fille grandissait mais, malheureusement, pas assez aux yeux de ses parents, qui, après de longues recherches, avaient découvert que leur fille chérie était atteinte d’une maladie, qui n’était pas incurable, mais dont le traitement était trop cher, et qui interférait dans la croissance de leur fille. Jusqu’à ses dix ans, on peut donc dire qu’elle vécut une vie relativement heureuse, en compagnie de sa mère et de, certaines fois mais rarement, son père. Mais, c’est à ce moment-là de sa vie que sa mère tomba gravement malade. Une maladie incurable. Elle était donc condamnée à mourir. Elle s’éteignit un mois plus tard, dans les bras de sa fille, en larmes. C’est à ce moment-là que Leyla fit la découverte de Sigmund et, par conséquent, de ses pouvoirs. Son père, à partir de cet évènement, devint froid et distant, voir sadique. Il avait commencé à prendre du plaisir à son travail et aux avantages que celui-ci lui apportait. Il dénigra donc sa fille qui dût alors vivre seule, même si son père lui apportait tout de même de quoi se nourrir. Heureusement pour elle, son esprit, Sigmund donc, était là et, au fil du temps, ils finirent par développer un lien très fort, se considérant comme frère et sœur, Sigmund jouant le rôle du grand-frère protecteur, et elle tenant le rôle de la petite-sœur fragile. Jusqu’au jour où elle en eût assez. Assez d’être ignorée, assez d’être considérée comme un monstre par son propre père, assez des disputes incessantes avec ce dernier. Elle décida donc de faire la seule chose qui lui restait, selon elle, à faire : faire partie des Kryss. Bien sûr, elle resta dans la vieille maison de son enfance, sachant que personne ne viendrait la déranger ici, et son père, bien qu’il continue à venir lui donner de quoi se nourrir et s’habiller, n’est absolument pas au courant des agissements de sa fille et de ses pouvoirs.

15 lignes minimum. (facultatif si histoire écrite)