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Lagoon Law

Dans notre futur des hommes ont obtenus des pouvoirs, dans une ville, un groupe fait des recherches sur eux. Ils dirigent la ville et créer une société sectaire divisé en trois groupes. Rejoignez nous !
 
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 [libre] Sous la pluie ~~

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Celestya Amy Vilolinya


Celestya Amy Vilolinya

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MessageSujet: [libre] Sous la pluie ~~   [libre] Sous la pluie ~~ EmptyJeu 24 Mai 2012 - 5:35

Amy est en théorie quelqu’un d’élégant et de raffiner. Mais cela n'est qu'un embryon de faux semblant ; La dame de haute aristocratie peut être d'une chic et paradoxal perfection. C’est de loin ce qu’on penserait en la voyant vider ses escarpins de pluie, comme si elle était une petite fille qui s’était amuser dans les flaques d’eau après un flot diluvienne qui avait frapper de plein fouet les rues du Lagoon , obligeant rats, pigeons et autres nuisibles des villes à se réfugier dans des lieux sec … Certains humains, comme ces hostiles existences, le faisait aussi. Mais notre scientifique, elle, n’avait pas ce bon sens commun.




Il était trois heures du matin dépassé de quelques minutes. Sans vergogne, la jeune femme jeta son réveil à quelques mètres comme s’il s’agissait d’un chiffon. Ne vous inquiétez donc pas pour l’objet, il en avait connu des biens pires, et Amy prenait toujours soin de le réparer, même si c’était bien elle qui le cassait… Ce n’est pas parce qu’il s’était mis à sonner qu’elle l’avait envoyé valser à travers son appartement, à contrario, s’il était 7h, elle aurait très certainement abordé sur son visage un petit sourire espiègle, plein de malice et d’envie. Elle était agacée. Agacée que le temps passe si lentement, et entendre les clics clacs de cet affreux réveil qui semblait avoir les aiguilles bloquer par un quelconque mécanisme l’exaspérait. Pour la scientifique, cette relativité du temps l’avais toujours plus ou moins mit en rogne, et ce demandait pourquoi l’humain était trop stupide pour avancer ou stopper le temps en fonction de ses sentiments et non à sa guise. Einstein devait bien se marrer de voir ces petites fourmis dévaster par le maux qu’il avait mis en évidence …

Elle soupira longuement, et tenta une nouvelle fois de s’endormir. Amy avait une parfaite maitrise de son rythme cardiaque ; cela était simple, il suffisait de prendre des respirations lente et profonde, et doucement fermer les paupières, juste un instant, fermer les yeux et les écoutilles … et surtout faire taire son esprit sujet aux flux d’idées et d’expérience. C’était tout bonnement un jeu d’enfant …
Alors pourquoi n’y arrivait-elle pas ?!
Il y avait bien cette silhouette dans ses songes, ces formes qu’elle ne savait toujours pas s’il fallait haïr ou aimer …. Cette sœur jumelle qu’elle avait tué sans la moindre peine, avec une facilité presque déconcertante, enfantin…
A croire qu’il était plus facile de tuer les gens que de s’endormir …

Elle se redressa vivement, soupira cette fois nerveusement. Elle n’en pouvait plus. Son cerveau était en ébullition, certainement à cause de la soirée chaude qui avait été bien entamé, mais qui était loin d’être fini pour autant. Elle alluma la lumière de son appartement, toujours dans un état désolant. Des vêtements trainaient ça et là à terre, formant une couche au dessus de son parquet flottant et de son lit. Sa penderie était ouverte, et laissait voir des tissus rouge, rose, noir et bleu flotter dans un amas indescriptible, mélangeant les couleurs comme s’il s’agissait de simple peinture … Durant la nuit, elle avait jeter ses draps au pied du lit, mais rien que de voir cette chose inutile à terre lui intima qu’elle était trop feignante pour daigner le ranger. Elle se contenta de prendre son réveil qui avait bien supporté l’éclat contre le mur pour cette fois, et éteignit son alarme avant de le reposer sur sa table de nuit. Rien ne servait de végéter ici à attendre les choses qui ne viendront pas, mais en même temps, elle savait que les labos du Lagoon était fermé même pour elle ; seule l’équipe de scientifique de nuit, mais aussi des agents de la M.A.L. avaient le droit de prendre les couloirs de son véritable lieu de résidence. Elle enjamba son lit rapidement, comme une enfant le ferrait, pour se mettre face à son armoire. Tout aussi précipitamment, elle retira son débardeur qu’elle mettait pour dormir, dévoilant sa petite poitrine blanche, ses seins tout ronds agrémenter d’une petite framboise rose pâle en leurs extrémités, jetant le tissus sur son oreiller, et retira également sa petite culotte rose à poids blancs qu’elle abandonna sur le sol nonchalamment. Il y avait rien de mieux que d’être nue comme un vers quand la chaleur accablante de la nuit venait vous prendre aux creux de ses bras ; pour Amy, c’était comme danser avec les flammes invisible et infernale qui venait grignoter peu à peu son derme. Elle prit quelque affaires dans ses vêtements de façon plus ou moins hasardeuse, les déposa plus soigneusement sur son lit. Sans plus attendre, elle se précipita dans sa salle de bain à grande enjambé peu féminine, attacha ses cheveux rose en chignon rapidement à l’aide d’un élastique, et pris une douche des plus froides, tout en se frottant soigneusement le corps avec une pomme de douche. Une fois cette commodité terminée, et toujours sujette à des sortes de bouffer de chaleur qui n’avaient rien à voir avec un début de ménopause, elle enjamba une nouvelle fois son lit comme s’il s’agissait nullement d’un obstacle, et ouvrit grand les volets et les fenêtres de sa petite demeure, sans prendre la peine de cacher sa nudité. Qui était assez fou, mise à par une scientifique, pour ne pas dormir à cette heure si tardive ? Elle respira profondément, laissant la petite brise fraîche de la nuit lui prodiguer des petits frissons autours de ses seins et dans sa nuque, attendant un instant que sa peau sèche …

Amy détacha ses cheveux, s’habilla précipitamment avec une culotte noire plus classique, un soutien-gorge rouge, une petite robe rose un peu bouffante, agrémenté de dentelles en ses différentes extrémités et avait une sorte d’un élastique au dessous de la poitrine qui lui arrivait au bas des genoux. Ce vêtement ne lui donnait pas du tout l’allure d’une femme, bien au contraire ; on aurait dit le genre de vêtement complètement criard et ringard qu’aurai choisit une mère pour sa petite fille de 4 ans qu’elle juge trop masculine mais à qui elle aurait aimé donner un semblant de féminité. Elle s’en fichait éperdument. Elle ne voulait pas ressembler à quelque chose, et comme elle se le disait souvent, porter des vêtements était une formalité pour pallier à son tempérament prude.

Elle ferma les volets avant de faire un passage express dans la salle de bain pour peigné ses cheveux et mettre du crayon noir sur ses yeux. Elle ira très certainement directement au travail après sa petite excursion …
La dame choisit des escarpins noirs qu’elle mit après avoir enfilé des collants tout aussi sombres, et mis une veste cintrée qui lui arrivait cette fois au niveau des cuisses. On vous l’avait bien dit, non ? Amy à des problèmes vestimentaire … Elle prit son sac pour la forme, en sachant qu’elle n’en allait très certainement pas avoir besoin aujourd’hui, et fermi hâtivement son appartement avant de voir, exaspéré, la pile de vaisselle qui l’attendait sagement dans son évier.
Trois heures et quart. Elle aurait certainement du éviter de regarder l’heure …
Presque dans une envolée guillerette, elle sautilla dans les escaliers de l’immeuble. Oh, c’était un beau bâtiment gardé par des agents du M.A.L. à son entrée, comme beaucoup de résidence dans le quartier riche, mais il s’agissait surement l’édifice le moins prestigieux du coin, et certainement le plus vieux. Amy s’en fichait légèrement de vivre dans quelque chose de coquet et de gracieux, pour autant, en tant que scientifique à la tête d’une équipe, elle était obligé de vivre dans un lieu protéger. Enfin, elle s’en fichait, temps qu’elle était le plus proche possible de son travail, de ces labos qui domine sa maigre existence, elle n’avait pas à refuser.

Une goutte vient tomber doucement sur son nez. Elle regarda le ciel un instant. Il aurait été dur, dans une ville aussi animé et éclairer pour ce quartier, de voir les étoiles, et donc de savoir ou non si le temps était au beau fixe. Pour autant, c’était le reflexe de notre petite dame qui supplanta son regard cyan sur le ciel. Une seconde perle d’eau tomba sur ses lèvres. Elle était donc assurer de ne pas avoir rêvé ….


Après une vingtaine de minute de marche, c’était une vraie déferlante qui s’abattait sur Amy. Malgré les nombreux lieux pour se mettre à l’abri, elle continua sa route en s’exposant négligemment à la pluie. Il faut dire que sentir l’eau perlé sur son corps lui rappelait qu’elle était dans son élément de prédilection : le liquide. Notre tueuse avait belle et bien un pouvoir, qu’elle n’avait jusqu’alors user qu’avec du sang, mais il devait être tout aussi simple voir plus d’utiliser de l’eau, surtout lorsque les rues étaient inondé de la sorte. Elle aborda un petit sourire malgré elle. C’était quoi, ces pensées lugubre ? Elle n’était pas un assassin. Elle avait juste fait ce qui était en son pouvoir, et ce qui était son devoir. Elle ne tuerait pas quelqu’un comme ça aussi facilement. Elle retira une de ses chaussures et la vida de son contenu d’eau, avant de relever légèrement la jambe pour remettre son pied dans le bout de cuir. Enfin, Amy se redressa doucement en tenant ses cheveux, prenant des teintes rouges avec l’eau pour qu’ils évitent de se mettre en travers de sa vue. Elle soupira cette fois de bienfaisance, ferma les yeux et leva la tête, persuader d’être seule dans le coin à une heure aussi avancer de la nuit …

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Takashi Minamoto


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MessageSujet: Re: [libre] Sous la pluie ~~   [libre] Sous la pluie ~~ EmptyMar 31 Juil 2012 - 3:03

Quelques heure auparavant

Sur les ordre de Madame Celestya, Takashi se précipita au poste de sécurité afin de reprendre les enregistrements vidéos de leur altercation dirons nous. Il décida qu'une approche normale était mieux pour évaluer les lieux et la situation, car il n’était pas très habitué de ce terrain. Il entra donc dans la salle, montra son badge au contrôleurs et passa les portiques de sécurité, il jeta un œil a l'emplacement des cameras de sécurité, c'etait une étape primordiale, au cas ou il devait y aller par la voir non légale on va dire. Un responsable du secteur

- Vous désirez Monsieur Minamoto ?

Il remis sa cravate droite et le regarda dans les yeux

- Excusez moi de vous importuner, je fais une petite visite des lieux afin de m'assurer que toutes les mesures de sécurité sont bien prises en compte. Ceci est une visite officielle que je fais en tant que garde du corps de Madame Celestya.

Le responsable le regarda fixement, comme pour défier du regard mais baissa vite les yeux sentant qu'il perdrais de toute manière et repris

- Bien monsieur

Il se tourna vers l'un des vigiles et donna l'ordre de laisser Takashi aller partout dans le secteur. A l'annonce de cette nouvelle Takashi remercia poliment le responsable, et repris son "inspection" du centre de sécurité vidéo. Après avoir tourné rapidement dans les sections qui ne l’intéressait pas, il demanda ou était stockées les données de vidéosurveillance pour le centre de recherches. On lui indiqua la direction et L'agent demanda a rester seul dans la pièce. Il utilisa un petit émetteur IEM pour brouiller les cameras et les détecteurs, il pirata le système informatique et téléchargea la vidéo sur son téléphone, après avoir effacé toute trace de son existence. Il sortit comme si de rien était de la salle, redonna les clés au responsable, discuta un moment avec lui pour pas éveiller les soupçons et se dirigea d'un pas calme vers la sortie ou il lâcha un petit

- Mission accomplie ...

Après cette "opération" il décida de rester un peu chez lui, son ptit appart' qui avait été choisi pour sa proximité avec sa "cible", celle qu'il devait protéger ... Mais comment ne pas mêler ses sentiments personnels avec son sens du travail. Il n'avais jamais eu a ce confronter a un tel dilemme, Il se secoua la tête pour en chasser ces réflexions qui le hantait depuis qu'il l'avait vue ... La femme de ces rêves, avec ces cheveux roses magnifiques, toutes ces années a lutter pendant les entrainements avaient payés et maintenant qu'il était au but il ne savait que faire, quelle ironie n'est ce pas ? Soudain son chien, Kafi lui rappela la notion du temps, chose qu'il avait momentanément perdue pendant ses réflexions. En effet ce dernier grattait la porte, signe qu'il voulait sortir pour se dégourdir les pattes. Takashi pris ses clés et la laisse de Kafi pour partir en promenade, son téléphone sur lui au cas ou il croiserais Celestya en cours de route. L'agent porta sa montre a son visage et constata avec étonnement que le temps était passé bien plus vite qu'il ne le pensait, en effet il était déjà 3h du matin. Avant de fermer la porte il pris le parapluie installé a cet effet dans le porte parapluie devant son entrée et sorti alors de son bâtiment, paré a toute éventualité.

Apres avoir marché quelques minutes, dans le quartier illuminé par quelques éclairages nocturnes, Takashi s’arrêta histoire d'admirer un peu plus longuement le paysage, qu'il avait longtemps ignoré, car étant trop pressé par son travail pour l'admirer. Ce magnifique paysage citadin lui rappela de terribles souvenirs d'enfance, la mort de ses parents, leur vie avant se drame ... il ne put s’empêcher de verser une larme a ceux qui étaient partis bien trop tôt ... Il s’arrêta sur un banc, histoire de se reprendre en mains, il n'y avait pas de place pour les faibles dans ce monde, et il avait été formé pour ne pas en être un ... Takashi releva la tête pour contempler les étoiles qui illuminaient le ciel, c'etait un spectacle magnifique qui avaient su redonner la foi a de maintes reprises. Cette fille aux cheveux roses le hantait, il ne pouvait pas s’empêcher de penser a elle, serais ça se sentiment qu'on appelle l'amour ?

Mais une goutte d'eau le sortit de ces tourments, il eu a peine le temps de déployer son parapluie qu'une cascade d'eau tomba des cieux, il décida de rentrer a la maison mais pas un chemin différent histoire de visiter un peu plus les lieux, après quelques pas, une ombre se distinguait de l'obscurité grandissante de la nuit, trahie par un rayon de lune qui révéla ses cheveux d'un rose si pur et si magnifique, Le garde du corps ne put s’empêcher de rester admiratif devant une telle beauté. Il se rendit compte bien vite qu'il devait agir en tant qu'Agent, il s'approcha d'elle sans avoir l'intention de lui faire peur. Soudain sa vison changea l'espace d'un instant, la pluie s’arrêta et le ciel ce dégagea, ils étaient la au même endroit mais quelque chose avait changé, son chien n’étais pas la, ils étaient seuls, au milieu de ce parc. Soudain la fille aux cheveux roses se retourna et le pris dans ses bras, Takashi était pétrifié il ne pouvait pas lutter et ne comprenais en rien ce qui lui arrivait. Puis d'un coup la réalité, la pluie recommença a battre et le vent repris ses caresses sur son visage. Qu'avait il vu, l'avenir ou son rêve ? Nul ne le saura peut être jamais, il se mit a penser qu'il devenait fou, encore ... Mais c'etait une folie différente de quand il était interné ... Oui c'etait ça ... il était fou d'elle ... Cette révélation lui fit comme un choc électrique dans tout le corps, il était comme paralysé et ne pouvait plus rien faire, ni même penser correctement ...

Il repris ses esprits tant bien que mal, encore un peu sonné de ce qui venait d'arriver en quelques secondes, il n'en revenait pas, et aucune théorie scientifique ne pourrais expliquer cela. Il se secoua la tête comme a son habitude, remis sa cravate a l'endroit et commença

- Madamoiselle Celestya ? J'ai suivi vos ordres et j'ai obtenu l'enregistrement, j'ai aussi effacé toute trace de notre entrevue dirons nous mouvementée , nous sommes les deux derniers au courant

Il était encore troublé de ces événements, mais il devait rester sur ces priorités et il réfléchirais plus tard a tout ça
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Ayanaëlle Devy


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MessageSujet: Re: [libre] Sous la pluie ~~   [libre] Sous la pluie ~~ EmptyLun 27 Aoû 2012 - 22:17

    « Dans quoi me suis-je encore embarquée ? »

Telles furent les pensées d’une jeune fille étendue dans son lit, dont les cheveux d’un rouge flamboyant formaient autour d’elle une auréole pour le moins étrange. Elle avait chaud. Transpirante, elle regardait le plafond, qui, elle le savait, était d’un blanc immaculé. Seule sa respiration saccadée venait troubler le silence de la nuit, qui avait depuis longtemps reprit ses droits, aspirant et détruisant toutes parcelles de lumière pouvant se trouver dans la petite pièce. Elle tourna dans son grand lit, encore et encore, cherchant un sommeil qui ne venait pas, et dont elle avait pourtant grand besoin.
Soupirant de désespoir, elle finit par se lever d’un grand coup. Agacée, elle posa ses pieds nus sur la moquette de la chambre et chercha, à tâtons, l’interrupteur de la petite lampe posée sur sa table de chevet. Lorsque, enfin, elle le trouva, elle ne prit pas le temps de détailler l’endroit que, déjà, elle marchait vers sa nouvelle cuisine. Allumant toutes les pièces dans lesquelles elle passait, son appartement, bien trop grand à son goût, finit par être aussi lumineux qu’en plein jour. Les cartons, entassés dans l’entrée, lui laissèrent une impression amère, il allait falloir qu’elle range tout ça demain.

Arrivée dans sa cuisine, elle ouvrit le frigo. Vide. Évidemment, elle n’avait pas eu le temps de faire des courses. Pour tout dire, elle n’avait même pas eu le temps de regarder l’immeuble dans lequel on l’avait installer en tant que scientifique du Lagoria. Elle glissa le long de la paroi blanche. Elle avait envie de pleurer. Mais elle n’en fit rien. Elle ancra juste son regard à la petite tache noir sur son plafond. Qui avait vécu ici avant elle ? Qu’était devenue cette personne ? Était-elle morte ? L’avait-on exécuté ? Comment cette tâche était-elle arrivée ici ? Ses yeux divaguèrent, passèrent de mur en mur. Il n’y avait rien ici. Rien qui la définisse, qui lui ressemble. Elle se leva lentement pour aller se rasseoir devant sa pile de carton. Longuement, elle les regarda. Qu’attendait-elle ? Peut-être se disait-elle qu’en les fixant suffisamment longtemps, ils finiraient par s’ouvrir, et se ranger seuls.

Puis, soudain prise d’un élan de rage, elle lança un coup de pied dans les boîtes. Celles-ci vacillèrent, puis s’écroulèrent sur le sol, vomissant leurs contenues dans un brouhaha infernal. Une boule de verre tomba. Lorsqu’elle la vit, les yeux de Yaya s’ouvrirent grand. Il ne fallait pas qu’elle se brise. Elle se leva d’un coup, couru pour la rattraper, mais trébucha sur un cahier. Devant ses yeux se fracassa la sphère, rependant de l’eau et des flocons partout. C’en fut trop, Ayanaëlle laissa les larmes glisser sur ses joues. Une minute passa, puis deux, puis trois, puis encore une et encore une. Elle ne s’arrêtait pas de pleurer. Et, finalement, épuisée par cette journée et ses émotions, elle finit par tomber dans un sommeil sans rêve. Comme ça, par terre, dans son entrée, une multitude de morceaux de verre à quelques centimètres de son visage.

Elle se réveilla une demi-heure plus tard, dans la même position. Une horloge, tomber des cartons lui indiquait deux heures et demie du matin. Elle se leva, vacilla, et retomba. Ce manège durant quelques instants, et, finalement, elle put se lever, pour regagner sa chambre. Une fois dans son lit, elle tenta de retrouver le sommeil. Cela lui fut impossible. Transpirante de sueur, elle décida alors de prendre une douche. Cela lui changerait certainement les idées.

L’eau froide coulant sur sa peau vivifia ses sens, ses mains, parcourant son corps et le frottant doucement, la rassurèrent. Oui, ce rituel la rassurait. Ces mouvements lents et répétitifs la plongeaient dans un bien-être absolu.

Elle ressortie de la salle de bain détendue. Après avoir fouillé dans ses boîtes, elle trouva une brosse, du parfum, un sèche-cheveux et des vêtements. Son butin sous le bras, elle se dirigea à nouveau vers la salle d’eau.

Pendant près d’un quart d’heure, elle sécha et coiffa ses cheveux. Au final, elle réussie à dompter sa tignasse en se les attachant en demi-queue de cheval. Niveau vestimentaire, elle enfila le premier truc qu’elle avait trouvé, c'est-à-dire une robe courte violette, très moulante, avec un décolleté qui lui arrivait presque au nombril*. Elle avait fait cette robe elle-même, il y a longtemps, et s’était légèrement trompée dans les dimensions. Elle sauta dans ses talons et mit son blouson en cuir noir. N’importe qui l’aurait vu l’aurait prise pour une fille de joie. Mais ce genre de chose lui passait au dessus de la tête.
Ainsi affublée, elle quitta l’immeuble. Son téléphone affichait trois heures trente.

La pluie tombait à flot, et, en à peine quelques minutes, elle fut trempée jusqu’à la moelle. Cela ne la dérangea pas, si ce n’est qu’elle avait perdu du temps à se coiffer pour rien. Elle marcha de longues minutes, sans but précis, avançant au grès du vent. Elle ne connaissait absolument pas le quartier, après tout, elle avait grandi dans les banlieues, plus pauvres.

Ayant mal aux pieds, elle finit par retirer ses chaussures et continuer son chemin en les ayant à le main.

Elle finit par atterrir dans un parc. Elle ne savait absolument pas où elle se trouvait, ni comment elle allait faire pour rentrer chez elle. Mais elle s’en fichait. Elle resta un long moment, immobile, à observer les allées bordées d’arbres qui s’ouvraient en étoiles autour d’elle. Jusqu’à ce qu’elle aperçoive quelqu’un à vrai dire. Il s’agissait d’une femme aux cheveux roses qui, comme elle, était trempée et qui, comme elle, retirait sa chaussure. L’inconnue vida l’eau contenue dans son escarpin et le remit. Ayanaëlle admira la classe de ce geste. Elle ne put défaire ses yeux de cette femme, qui se tenait debout devant elle et qui ne l’avait pas encore remarquée. Yaya se cacha quand elle vit un homme s’approcher, dans l’allée opposée à celle où elle se situait.

Penchée derrière un tronc, telle une enfant, elle observa l’homme qui dévisageait, de loin, la belle inconnue. Il finit par s’approcher et lui parler, mais elle était trop loin pour entendre quoi que se soit. Quand elle vit la femme se retourner vers lui, elle comprit que les jeunes gens se connaissaient. Ayanaëlle décida de s’approcher pour écouter leur conversation, mais, alors qu’elle avançait discrètement entre les arbres, elle cassa une branche. Le bruit inattendu la fit sursauter, ce qu’il la fit se cogner dans un arbre. Elle tomba et glissa dans l’allée. Aux vus et sus de tous. Elle se releva d’un coup et partie se cacher ses les fourrer, sans jeter un coup d’œil aux gens qu’elle espionnait, en priant, bien inutilement, pour que ceux-ci ne l’ai pas vu.



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Celestya Amy Vilolinya


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MessageSujet: Re: [libre] Sous la pluie ~~   [libre] Sous la pluie ~~ EmptyMar 28 Aoû 2012 - 10:19


Un énième soupire. Celui-ci était profond, reposer, doux, calme. Trempé jusqu’à la moelle, la déferlante d’eau piétinant avec allégeance son visage, se fracassant en mille et un éclat à son contact, les particules d’H2O réunis en petit amas glissaient sur elle, la traversait, comme si elle n’était d’un esprit, ou que l’ombre d’elle-même. Son existence était vide, froide, monotone. Presque triste en fait. Du moins, c’était un jugement commun que de crois que quelque chose de vide était nécessairement déplorant ; ce ne l’est que si des regrets sont en jeu, et Amy n’en a qu’un seul, et devant elle ne sait quelle force supérieure à elle, elle devait se repentir. Justement, elle était tellement plus heureuse quand elle n’était encore que vide dans l’orphelinat noir, et durant ses premières années d’existence dans sa famille adoptive… Lorsqu’elle n’avait pas encore conscience de tout le bonheur qui s’échappait de ses mains ouvertes, et réalisant que seul, elle ne pourrait jamais le saisir….

Un sursaut. De la peur, de la froideur, de l’anxiété, son cœur se serre dans sa poitrine, se tord, se brise, se déchire, elle en est presque sûre qu’il saignerait. Alors que c’est scientifiquement plus qu’improbable, son ressenti laissa loger sa main non loin de cette rocaille froide qui battait la chamade dans sa poitrine. Elle n’aimait absolument pas cette sensation. Un instant, elle réalisa que les gouttes d’eau avaient cessé de lui tomber sur le visage. Agacer, elle fronça doucement les yeux, et fini par les ouvrir : elle ne comprit qu’alors qu’un tissu sombre recouvrait sa tête, et un nouveau bruissement de son point qui enserrait sa robe au niveau de sa poitrine caractérisa un second sursaut, aussi inaperçu que le premier, lors qu’elle comprit que quelqu’un l’avait rejoint en entendant sa voix grave et masculine. Une voix suave qu’elle avait déjà entendue hier, en fait. Quelque chose qui semblait devenir familier, mais qu’elle se refuserait de laisser aller si facilement vers ce chemin si tortueux qu’elle ne le comprendrait pas. C’était Takashi, son garde du corps. Il n’avait même pas daigné changer de tenu depuis leur interaction. Rapidement agacer par la présence du jeune homme alors qu’elle vivait quelque chose de particulièrement intime, elle poussa la barre en métal de son parapluie contre son visage, comme pour l’inciter à se pousser, et à la laisser valdinguer comme un pétale de fleur au gré de la pluie et du vent, quitte à tremper la totalité de ses membranes et à rester clouer au lit pendant la prochaine décennie à venir. Elle se sentait affreusement mal à devoir sentir une présence, qu’elle soit amicale ou non d’ailleurs. Mais rapidement, elle revenait sur ce qu’il venait de lui dire : il avait exécuté sa mission avec brio, et venait lui dire comme ça, au beau milieu de la nuit. L’avait-il suivi ? Cette idée lui faisait peur dans le dos ; si son garde du corps était en plus un stalkeur… Elle le scruta dans les yeux un instant, espérant que ces deux saphirs allaient répondre sans qu’elle soit besoin de lui poser une question aussi indiscrète et osée. Mais rien ne servait de le dévisager de la sorte ; rien n’allait sortir de ces pupilles comme rien ne sortait d’expériences sans premières théories. Finalement, les Hommes étaient bien plus proches des éprouvettes qu’Amy aurait pu le croire… Elle évitera donc de lui demande ce qu’il faisait là, jugeant cette question trop embarrassante pour la poser ainsi, entre deux averses diluviennes. Elle n'avait même pas eu le temps de faire attention à son animal de compagnie, tellement elle fût concentrer sur ses yeux.

Un instant, elle repensa à ce qu’il venait de lui dire : ils étaient bel et bien les deux seuls à être au courant de leu petit manège devant les bureaux privés d’Elyin. Elle était amusée. Comme pour garder son tranchant et sa froideur, elle lui rétorqua à l’attention de cette remarque :

— L’un de nous est très certainement en trop pour quelque chose d’aussi confidentiel…

Elle le regarda dans les yeux, comme pour lui intimer sans paroles qu’elle parlât bel et bien de lui, bien que ce détail ne fût très certainement pas nécessaire pour qu’il le comprenne. Soit, quoiqu’elle puisse en penser, il avait fait ses preuves durant cette fameuse interaction, et elle ne devait pas, à contrario de ce qu’elle lui avait finalement promis par le contrat de sa scarification, le blâmer inutilement. Pour se rassurer que cette rencontre et ces événements avaient bien eu lieu, elle passa légèrement son index dans la nuque de Takashi : elle était encore là, recouverte d’une couche de sang coagulé, grattant avec ferveur la membrane de peau à l’extrémité de son doigt. Elle sourit, rassurer de voir que ce semi-A désignait bien son véritable prénom, mais aussi parce qu’elle avait bien quelque chose pour elle cette fois. Son inconscient lui intimait qu’elle l’eût volé, mais avoir quelque chose à soi donnait l’illusion d’avoir acquis un bien après tant de souffrance et de sacrifice. Elle savait pour autant que le jeune bodyguard était futé, et qu’elle pourrait très certainement pas s’en servir à sa guise, comme elle aurait souhaité le faire…


Mais un bruit retentissant la ramena très brusquement à la raison : un branchage qui se brise, de façon étouffée, comme si on avait piétiné près des arbres. Vivement, et relativement inquiéter que quelqu’un entend leur discussion, la voleuse de l’identité de Celestya laissa valser ses yeux non loin des végétaux. À vrai dire, elle venait à peine de se rendre compte qu’elle était rentrée dans un jardin, tellement ces idées étaient auparavant confuses et dans un doute des plus malsain. Mais cela, elle savait très bien le mettre de côté quand la situation l’exigeait. Dans la panique, elle aurait très bien pu commencer à crée une sphère d’eau qu’elle aurait laissé se porter avec vitesse non loin autour d’eux pour vérifier qu’on ne les espionnait pas, car la collision avec un corps étranger qu’elle ne voyait pas dans son champ de vision aurait fait un bruit spécifique. Mais c’était sans compter la présence de Takashi : impossible d’user de son pouvoir près de quelqu’un qui avait lu son dossier à un moment donné. Il devait bien être reporté quelque part que Celestya avait un pouvoir sombre et puissant, ce qui était de très loin le cas d’Amy. Mais tout cela n’était pas nécessaire. Elle se mordit la lèvre en continuant sa recherche de son regard froid et hautain, et le temps qu’elle trouve d’où provenait ce bruissement, elle entrevit une flopée de cheveux rouge valser au pas d’une demoiselle.
C’était l’hécatombe. Avec la pluie, ces propre cheveux rose prenaient des allures rouge alors elle s'imaginait déjà que ce qu'elle venait de voir était en réalité rose ...
Le troue noir au milieu des connaissances terre-à-terre et scientifiques d’Amy. La panique, la tourmente : le Chaos.
Elle était certes très maline, mais légèrement trop sincère ; sa toute première réaction devait donc l’être ; elle se crispa, et rapidement, se demandait si elle ne rêvait pas encore de sa sœur, ou bien qu’elle était peut-être revenue d’entre les morts : que devait-elle pensé ou faire ?! C’était la panique, la peur, la frayeur et l’affolement. Elle prit hâtivement le bras de Takashi aux creux des siens, et d’une voix fébrile, tremblante et peu assurer, elle lui disait à son attention :

— Il… il y a quelqu’un… Une fille avec…

Elle ne pouvait pas continuer sa phrase, et devait se taire : elle le savait, si elle ouvrait la bouche, elle était top sincère, et elle risquerait de faire déraper la discussion, ce qui était impensable… Maintenant qu’elle avait enfin quelqu’un pour elle, qu’elle avait su se faire reconnaitre pour ses compétences, qu’elle avait réussi à atteindre le Lagoria… Non, tout ça ne pouvait pas arriver maintenant ! Elle devait se maitriser. Resserrant le bras de son garde du corps dans son étreinte, elle se contenta de dire calmement à son attention, reprenant les rênes de l’animal fougueux qui vivait en son sein :

— Il y a quelqu’un qui nous observe…


Elle en était persuadée. Son esprit n’était pas assez créatif pour crée une représentation parfaitement fiable de sa sœur, et puis, pourquoi courrait-elle et ne cherchait pas à la tourmenter si elle était Celestya ?

La nuit risquait d’être encore plus longue que prévu pour la pauvre scientifique qu’elle était…

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